Rends moi ma paix

Pour un jour, pour un soir, pour toujours… rends moi ma paix.
Pour toutes ces petites querelles, pour tous ces malentendus, pour ces petits rien, rends moi ma paix.
Pour tous ces non et pour tous ces oui, pour tous ces peut – être, tous ces je ne sais pas, rends moi ma paix.
Pour tous ces cauchemars, pour tous ces rêves, tous ceux perfectionnés à merveille sur mes nuages, rends moi ma paix.
Et puis quitte! Vas-y! Va t’en! Mais, pour la fin de mes jours, pour toujours, rends moi ma paix!

Quand j’ai peur

– C’est quoi la peur pour toi?!
– C’est simple, j’ai répondu.
C’est plutôt le soir que ce sentiment m’envahit.
C’est à chaque fois que je suis seule, c’est à chaque fois que je ferme les yeux, je sens que rien n’est plus là…
J’entends du verre se briser, je vois les objets qui disparaissent, les sons qui s’évanouissent pour ne laisser que l’écho de mon existence…
Ma voix se dissout dans le silence qui m’entoure, ma vision devient de plus en plus floue et je perds tous mes sens…
Dans ce grand noir qui me prend dans ses bras, je suis mortifiée, je suis toute seule… et j’ai peur!

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Un rêve…

Cette nuit là, j’ai fermé les yeux, tranquillement depuis des semaines, je m’étais laissée aller dans un monde propre à moi.

Dans ce nuage vague de ma rêverie, tu as apparu, avec ce sourire que j’adorais tant tu te dressais devant mes yeux.

Ça faisait des semaines que je n’ai pas fais de cauchemars, ça faisait bien des semaines que je ne t’ai pas vu.

Et tu étais là, devant moi.

Le nuage a commencé à s’évaporer, tu étais vraiment là, souriant encore une fois. Mais ce sourire cachait bien des choses, je ne l’ai pas compris qu’en voyant tes yeux rougis. Aucun mot n’a été prononcé, mais des minutes s’écoulèrent et nous, yeux dans les yeux, nos larmes coulaient.

J’ai pu te toucher, te sentir…

J’étais dans tes bras…

Je n’ai jamais oublié ce sentiment qui m’envahissait quand j’étais à côté de toi.

Je l’ai senti, je t’ai senti!

Et pour me dire que ce n’était qu’un rêve, mes paupières se soulevèrent, je me trouvais dans ma chambre, dans mon lit, toute seule.

Je ne savais pas si j’étais contente ou non. Je ne comprenais pas ce malaise que m’avait prise.

Je voulais cette scène et je ne la voulais pas!

J’avais compris voilà longtemps le prix de t’aimer et de t’avoir à mes côtés.

J’en ai eu assez de mal qui tourmente mon cœur…